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Barthélémy Fendt
J'interviewe les plus grand(e)s athlètes pour comprendre les clés de la réussite / Conférencier / Speaker / Fondateur du média Extraterrien
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November 12, 2023
En voulant faire de moi un enfant qui réussit, Mes parents ont fait de moi un adulte qui a peur de l'échec. J'ai grandi dans une culture de la performance. Mon père a fait les championnats de France de Judo. Ma mère était major de sa promo. J'ai fait ma première compétition sportive à 5 ans. Un 20/20 n'en était pas un si je n'étais pas le seul à l'obtenir. C'est écrit en moi : → Gagner c'est réussir. Réussir c'est gagner. → Abandonner c'est réserver aux gens qui ne tiennent par leurs parole. Ces 2 derniers mois je me suis entrainé comme un athlète pro. Dans le but de performer à l'Hyrox, une compétition mêlant course à pied et Crossfit. C'était ma 1ère participation à un tel évènement. Malgré ma société que je dirige seul, j'ai tenu un programme intense 3h d'entrainement quotidien suivi de ma nutrition préparation mentale Mon plan était parfait. J'allais performer comme on me l'a toujours appris. On dit que tout est joué une semaine avant. Mais 4 jours avant, je tombe malade. Les pensées négatives déboulent. "Si tu abandonnes, qu'est ce qu'ils vont penser ?" Mais j'essaye de rester positif. Le matin de la course, mon état s'est empiré. Mes poumons sont douloureux. Ma fièvre est proche des 40°. Mon dos est courbaturé. Je n'ai pas du tout envie, mais j'y vais. Une petite voix me répète en boucle : "Tu peux pas abandonner, Tu vas commencer et ca va passer". Sur place, je devrais être dans mon paradis entouré de gens que j'apprécie. C'est plutôt l'enfer : la techno amplifie ma migraine, la chaleur est suffocante et ca joue des coudes. Je démarre en me répétant que ca va aller : "Tu vas prouver que c'est possible même malade". Mais on le sait tous : une grippe ne passe pas en 5 minutes. Au bout de 45 min à suffoquer et voyant ma santé dégringolé, je me rappelle une parole de mon préparateur mental : "Abandonner c'est simplement refaire l'ordre des priorités" En courant, je me rappelle pourquoi je me suis lancé un tel défi : → Repousser mes limites, documenter, kiffer. Le contrat était rempli. Mais sans le statut qui me permet de dire "j'ai réussi". J'ai 33 ans, et pour la première fois, j'ai réussi à abandonner.
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November 12, 2023
J’ai analysé les méthodes de Luis Enrique. Voici 12 leçons de leadership que j’ai retenues (à copier ou pas) : ⸻ 1/ Il pratique le jeûne intermittent. Pas de petit-déjeuner. Deux repas par jour. Il dit que ça le rend plus productif. ⸻ 2/ Il partage des moments d’amitié avec ses adjoints (padel). Ce que peu d’entraîneurs font. ⸻ 3/ Il passe beaucoup de temps seul. Soit à marcher autour du terrain, soit sur son vélo. Il dit que ça permet de réfléchir et de prendre des décisions. ⸻ 4/ Il ne se justifie jamais. (Ma préférée) Il prend des décisions, laisse juger les autres et observe les résultats. ⸻ 5/ Il refuse les joueurs indécis. Luis Enrique aurait refusé de prendre des joueurs qui n’étaient pas absolument déterminés à jouer pour le Barça ou le PSG. ⸻ 6/ Il est acharné de travail. Luis Enrique a peu de loisirs, passant de très grosses journées au club. ⸻ 7/ Il est strict. Il aurait déjà viré des joueurs au téléphone ou non présents à 100%. Il a une exigence maximale. ⸻ 8/ Il impose à tous ses joueurs de jouer plusieurs postes. Intéressant, car cela fait progresser les joueurs, casse toute dépendance à un joueur et développe l’empathie et la compréhension du jeu. ⸻ 9/ Justesse et méritocratie. Tu joues bien mais seul ? Tu sors. Tu fais progresser l’équipe ? Tu joues. Luis oublie les hiérarchies, les statuts et les attentes. ⸻ 10/ Il est très dur mais n’accuse jamais la personne. Exemple : il dit “ton implication est faible” plutôt que “tu es faible”. ⸻ 11/ Il observe tous les entraînements depuis un point haut. Avoir une vue aérienne l’aide à réfléchir. Beaucoup de managers ne prennent pas ce recul. ⸻ 12/ Il ne partage ses tactiques que quelques heures avant. Ni avec ses joueurs, ni avec son staff, ni avec les journalistes. Pourquoi ? Pour ne pas débattre et ne pas perdre d’énergie. Laquelle vous inspire le plus ? *** Je m’appelle Barthelemy Fendt : - j’ai interviewé 300 champion sur mon podcast - j’analyse la haute performance dans ma newsletter (Les liens sont sur mon profil)
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June 1, 2025
La vie m’a mis une grande baffe. Mon fils est franco thailandais. Hier, il a eu 9 ans. Et comme beaucoup d’enfants de son âge en Asie… Il est déjà accro à Tik Tok. Je l’ai vu passer 1h à scroller sans s’en rendre compte. Le pire n’est pas là. C’est qu’il est devenu terriblement timide. Il a peur d’entreprendre chaque nouveauté. Les interactions sociales le troublent. Face à ce constat, j’ai choisi de réagir. Pour nos 2 semaines de vacances, j’ai interdit le téléphone. Il a pleuré. En effet, tous les autres parents autour de lui laissent faire. Il s’est senti privé. Pour le réconforter, j’ai commencé le programme que j’avais prévu pour lui : >> 2 * 30 min d’anglais par jour avec un petit challenge le soir et récompense à la clé. >> 1h de natation (les thai ont peur de l’eau et ne l’apprennent pas à l’école) >> Apprendre à jongler >> Faire des dessins de ses mangas favoris >> Apprendre à résoudre un rubik cube. 🎯 Résultat après une semaine : - il ne réclame plus son téléphone, - les peurs disparaissent, - il va de lui même se fixer des défis de plus en plus grands, - il va parler aux autres enfants, Il n’est pas trop tard pour combattre les monstres qui pourchassent nos enfants. Je ne suis pas pour interdire ses applications. Mais elles lessivent nos enfants. Si nous souhaitons un monde plus juste, nous devrions autant nous indigner sur l'écologie, que contre les monstres qui rendent nos enfants débiles.
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December 22, 2022