On a fait passé un test de QI a 400 enfants de 10 ans.
Après avoir terminé le test,
chaque élève recevait son score
accompagné d'un compliment :
Le groupe 1 était félicité pour son intelligence ou le résultat
→ "Tu dois être intelligent(e)" / "Tu es doué(e)" / "Tu as un excellent score"
Le groupe 2 recevait des compliments axés sur l'effort fourni :
→ « tu as bien travaillé ! » / "Tu étais très concentré(e)" / "Tu as bien réfléchi"
Ensuite, les élèves avaient le choix entre 2 tests :
- Un test du même niveau de difficulté que le précédent.
- Un test + difficile, présenté comme une opportunité de progresser.
Résultats de l'expérience :
1/ La majorité des élèves félicités pour leur intelligence ont préféré le test facile.
2/ 90% des élèves complimentés pour leurs efforts ont choisi le test difficile.
Les encouragements sur l'identité, renforce votre fainéantise.
Les encouragements sur l'action, renforce votre motivation.
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Il faut être à l'écoute des besoins et complimenter en fonction de ces derniers.
Un enfant peut avoir besoin d'être rassuré sur sa capacité de réflexion, un autre sur les efforts fournis, un troisième sur les deux.
Head of Presales & Solutioning - CoE DCX Capgemini ♤
5 months ago
Ce serait beau. Mais impossible à mettre en œuvre dans les faits dans les entreprises (en tous les cas dans les systèmes capitalistes), car notre culture de la performance ne valorise vraiment que les résultats (qu’est-ce qu’elle/il a accompli cette année ?), notamment pour accorder une promotion.
Se concentrer sur le comportement, et le comportement seul, semble effectivement la meilleure attitude managériale car chacun est moins responsable de ses résultats que des moyens qu’elle ou il met œuvre. Néanmoins, il faut bien arbitrer : comment jauger du comportement sans verser dans le jugement d’intention ?
On revient donc au management de la performance. Faute de motivation, il a le mérite d’être plus justifiable, plus rationnel donc perçu comme plus juste. Autant que faire se peut :)